Troubles « dys » et hypnose (selon Guillaume Hassler, praticien en hypnose à Paris)

Les troubles « dys » (dyslexie, dysorthographie, dyspraxie, dyscalculie, dysphasie…) sont des troubles cognitifs se traduisant par une difficulté d’apprentissage et de mise en œuvre de la lecture, l’écriture, le geste, le calcul, le langage ou l’attention.

Ils s’accompagnent d’un ensemble de problématiques psychologiques telles que la perte d’estime de soi, l’inhibition, l’anxiété, l’insomnie, des conflits avec l’environnement, un complexe d’échec, etc. pouvant aller jusqu’à développer une phobie scolaire.

La dyslexie toucherait entre 8 à 10% des enfants selon l’OMS.

La première étape de gestion des troubles « dys » est donc le diagnostic par un professionnel qualifié en ce domaine, afin de pouvoir, au plus vite, offrir un cadre de travail spécial à l’enfant.

                          Vers une autre perception des troubles « dys » !                                          Et si nous considérons les choses différemment !

Et si c’était un don ?

Un état de conscience bien particulier ?

Riche de multiples possibilités ?

Et si nous utilisions les extraordinaires capacités sensorielles des enfants ?

L’hypnose faisant appel aux sens, son impact peut alors être particulièrement puissant pour les « dys ».

Les troubles « dys » seraient une résultante (mis en place par le sujet lui-même) d’un don perceptif, de capacités et aptitudes très particulières.

Plus curieux, plus intuitifs, plus perspicaces, plus imaginatifs que la moyenne, les personnes dyslexiques pensent en image (pensée considérée comme beaucoup plus rapide que la pensée verbale). Elles pensent et perçoivent de manière multidimensionnelle, et sont « ambilexiques » car ils ont leur propre langage.

Les termes « dyslexie » perpétue l’image de personnes atteinte de dysfonctionnement, tandis que le terme « ambilexie » s’appuie sur le fait que non seulement les dys ne dysfonctionnent pas, mais ils sont loin de nous avoir révélé tout ce dont ils sont capables.

Ces aptitudes bien particulières engendrent alors une créativité très importante chez les personnes qualifiées de « dys ».

Ils « voient » les solutions et font preuve de raisonnements extrêmement sophistiqués avec des raccourcis mathématiques très créatifs.

Leur système perceptif, le VAKOG (Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif, Gustatif) semble particulièrement développé.

Comment l’hypnose accompagne les « dys » :

Le travail consiste déjà à faire changer le point de vue de la personne qualifiée de « dys », de le faire passer de sa croyance qu’il a un handicap en une réalité toute autre.

Il s’agit d’une des significations du Handicap, Hand in cap, le Chapeau à la main tenu par le chevalier, n’utilisant ainsi qu’une main pour tenir les rênes de son cheval afin de montrer au roi qu’il est plus fort.

La plupart des personnes qualifiées de « dys » ont cette extraordinaire capacité de pouvoir percevoir les symboles de manière multidimensionnelle. Lorsque cette perception n’est pas encore apprivoisée, les troubles sont flagrants lors de la lecture et de l’écriture.

Par exemple, l’apprentissage de la lecture est une activité mettant en œuvre un ensemble permanent d’opérations mentales de décodage. L’enfant cherche à mettre en correspondance ce qu’il voit et ce qu’il entend. Il s’agit donc d’insister sur ces points en travaillant sur une métaphore adaptée.

L’excès de stress provoqué par la difficulté de percevoir la « bonne » orientation va augmenter la tension physique et psychique et bloquer d’autant plus la perception des choses.

Il se met alors en place un cercle vicieux.

Une grosse partie du travail consiste alors à atténuer considérablement l’effet «dys», et l’hypnose peut limiter la cascade des échecs prévisibles, tant sur le plan personnel que sur le plan scolaire.

Renforcer l’estime de soi, la singularité de l’enfant (ou de l’adolescent ou bien sur du jeune adulte), mettre en exergue ses grandes capacités et travailler ainsi sur sa confiance en soi sont des points essentiels.

Enfin, d’un point de vue neurologique, l’état de transe hypnotique permet au patient de favoriser l’échange inter-hémisphérique et ainsi, comme une gymnastique cérébrale qui va permettre aux échanges cerveau gauche/cerveau droit d’être de plus en plus fluides, et ainsi de développer autant le raisonnement logique que la créativité.

En conclusion, les personnes qualifiées de « dys » peuvent être considérée comme ayant une extraordinaire potentialité de capacité extra-sensorielle.

Troubles « dys » et hypnose

2 avis sur « Troubles « dys » et hypnose »

  • 13 mars 2020 à 8 h 15 min
    Permalien

    Bonjour, merci pour vos précisions.
    Je suis tout à fait d’accord avec vous. C’est en ce sens que je travaille en valorisant les ressources, les capacités de chaque enfant pour lui permettre de retrouver ou développer une belle confiance en lui et une belle estime de lui. Chacun d’entre nous enfant, adolescent et adulte a des ressources et forces cachées et je les aide à les découvrir.

  • 6 février 2020 à 8 h 13 min
    Permalien

    Les difficultes d’apprentissage peuvent aussi provenir d’ un manque de confiance en soi, de l’anxiete, ou encore une faible estime de soi, Ces troubles ou manques, peuvent bloquer les enfants dans l’application et la demonstration du fait qu’ils ont acquis les connaissances ou les bonnes aptitudes.

Commentaires fermés.